Ce jeudi 23 mai 2024, les élèves de l’atelier théâtre sont allés voir avec leur professeur de français « Des larmes d’eau douce », un conte cruel de l’auteur mexicain, Jaime Chabaud qui raconte la maltraitance des enfants et la cupidité des adultes en soulevant en même temps des questions liées à l’écologie et à la crise climatique.
C’est dans une jolie scénographie végétalisée de marionnettes que la compagnie « La Mandarine blanche » propose une mise en scène touchante et poétique d’Alain Batis où sur un tapis de feuilles et de branchages, une enfant pleure des larmes d’eau douce dans un pays aux terres arides.
Sofia, la jeune fille en pleurs, sauvera un temps, grâce à ce don insoupçonné, son village de la sécheresse, avant que les notables du village ne comprennent l’intérêt financier de ses pleurs. Ce qui a rappelé aux élèves de 4° comme Inès, une piste de réflexion faite en classe durant la séquence sur Les Misérables et le thème de la semaine de la presse sur le travail des enfants.
Nous avons pu participer à un temps d’échange avec les comédiens et le metteur en scène, les interroger sur les phases de recherche, de création et de répétition qui se sont succédé sur 2 ans. Nous avons parlé des marionnettes, de la lumière, de la bande sonore et musicale, des effets de surprise agencés par la prodigieuse machinerie très esthétique. C’est un spectacle magnifique, d’une rare beauté et d’une poésie lumineuse. Nous l’avons beaucoup aimé. Il repasse demain. Profitez-en si vous le pouvez.