Ce jeudi 13 juin, à l’occasion de l’étude du Médecin malgré lui de Molière en français, la classe des 6C est allée visiter le théâtre municipal de la Roche sur Yon.
Construit en 1845 avec une salle de forme « de fer à cheval » comme dans les théâtres à l’italienne et restauré en 2004, le théâtre municipal de la Roche sur Yon est un exemple d’architecture néoclassique inspiré des temples grecs avec :
-son péristyle d’un ocre vivifiant ses colonnes de type Toscan.
-son hall d’entrée avec un sol en terre cuite et ses colonnes en bois peintes en faux marbre.
-son foyer d’entracte avec son papier peint en trompe-l’oeil (reproduction exacte du papier d’origine).
-sa coupole et son lustre en cristal de Bohème (de 2m60 sur 2m10 à 11m de haut) doré à l’or 24 carats.
-ses baignoires d’où on ne voyait plus que les têtes des spectateurs assis comme dans leur bain -ses balcons et loges pour se protéger d’abord des coulures de bougies sur les beaux habits -son paradis, plafond si haut (si près du ciel) peint de muses inspirant les arts aux hommes -son manteau d’Arlequin sur scène rouge comme celui du personnage théâtral -ses masques de comédies et tragédies parmi les décors intérieurs ajoutés dès 1888
Pour cette dernière visite mensuelle, la classe « Patrimoine nature et culture » a découvert avec enthousiasme un magnifique lieu culturel.
Les élèves de 6C ont retenu quelques expressions cocasses ou superstitions tenaces comme pourquoi on se disait « merde » avant un spectacle et pourquoi on évitait de porter du vert sur scène.
C’est au nombre de crottins de cheval laissés par les voitures à chevaux devant les salles qu’on mesurait le succès d’une pièce et c’est en utilisant de l’arsenic ou de l’oxyde de plomb qu’on produisait la couleur verte des habits dont était vêtu Molière le jour de sa dernière représentation … Même la série HPI en a fait un épisode !